Nissan Qashqai : quelle boite choisir ?

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« C’est dans la boite ! »… ou presque : parmi les trois choix qui s’offrent au consommateur, quelle boite choisir ? Découvrez nos conseils suite à nos essais des différentes versions présentes au catalogue du SUV Nippon.

Grâce à la boite DCT7, Nissan espère vendre 50% de Qashqai avec une transmission automatique, contre 30% par le passé et maintenir en tête de son segment celui qui s’est vendu à plus de 3 000 000 d’exemplaires en Europe depuis son lancement, dont 300 000 en France. Et en attendant la nouvelle mouture, qui sera électrifiée, nous avons pris le volant de trois versions différentes différentes du best seller de Nissan, équipées d’une boite manuelle, automatique et à double embrayage.

Quelle boite pour quelle motorisation ?

Il va falloir être attentif pour comprendre quels moteurs peuvent recevoir quelle transmission. Tout d’abord, le Nissan QASHQAI a vu toutes ses motorisations renouvelées entre septembre et mars 2019. Dorénavant, elles consomment moins et donc émettent moins de CO2 que les précédentes versions. Nous avons donc au programme :

  • dCi 115 chevaux, diesel,1,5 litre de cylindrée qui remplace le dCi 110 depuis septembre 2018,
  • dCi 150 chevaux, diesel, 1,7 litre de cylindrée qui remplace le dCi 130,
  • DiGT 140 chevaux, essence, 1,3 litre de cylindrée qui remplace le DiG-T 115 en essai ici,
  • DiGT 160 chevaux, essence,1,3 litre de cylindrée qui remplace le DiG-T 163.

Voilà pour le postulat mécanique de départ. Ensuite, il y a les transmissions. Leur disponibilité varie selon la motorisation. Ainsi :

  • la boite manuelle est disponible sur le dCi 115, dCi 150 et le DiGT 160,
  • la boite à double embrayage accompagne le dCI 115, le DiGT 140 et le DiGT 160,
  • la version automatique xTronic peut être choisie sur le dCi 150 avec la transmission 4×4.

Trois boites, dont une manuelle

Ce sont donc trois boites qui s’offrent à vous. Pour les départager, nous les avons toutes testées. La version manuelle n’appelle pas de reproche particulier. Les débattements sont relativement courts tout comme la course de l’embrayage. Le verrouillage est précis et les passages à la volée, même si ce n’est pas la vocation première sur une telle voiture, n’accrochent pas. Ceux qui aiment ce type de transmission seront ravis.

Si vous n’avez pas envie de vous embarrasser d’une pédale d’embrayage et que vous voulez laisser votre bras droit au repos, Nissan vous donne le choix entre une boite automatique « traditionnelle » et une version DCT7, c’est à dire « Dual Clutch Transmission » ou à double embrayage, à 7 rapports.

La traditionnelle nous a paru plus réactive lors d’un démarrage à l’amorce d’un rond point. La DCT7 offre un temps de latence et il vaut mieux avoir bien anticipé l’arrivée d’une autre voiture au moment de démarrer à un stop. Pour limiter ce phénomène, il est conseillé de basculer le levier pour passer les rapports en mode séquentiel. Toutefois, comme chez beaucoup de constructeurs, il n’est pas dans un sens logique : pour monter un rapport, en phase d’accélération, il faut pousser vers l’avant, et pour en descendre un, en situation de freinage, il faut tirer vers l’arrière, ce qui n’est pas naturel. Ce défaut est valable sur les deux boites. On regrette que Nissan ne propose pas de palettes au volant pour ajuster les changements de rapports en fonction de la situation : c’est dommage !

Autre élément qui peut influer sur votre choix, et ce n’est pas neutre, ce sont les émissions de CO2 qui sont différentes selon la transmission choisie :

  • 1 gramme de plus entre la DiGT 160 manuelle (124) et la DCT7 (125),
  • 4 grammes de plus entre la dCi 115 manuelle (105) et la DCT7 (109),
  • 24 grammes de plus pour la dCi 150 manuelle traction (124) et la boite automatique (148). Ce gros écart s’explique par le fait que le Qashqai n’est alors plus une traction mais reçoit la transmission intégrale.

Quant au budget global, la boite DCT7 entraîne un surcoût de 1 600 euros à finition équivalente par rapport à la boite manuelle et de 3 500 euros pour la boite automatique Xtronic 4X4.

Conclusion

Une fois ces éléments posés et si nous ne devions en retenir qu’une seule pour un usage quotidien sur différents types de routes, la version 115 dCi DCT7 nous parait être le bon choix pour une conduite paisible. Les conducteurs plus sportifs opteront pour le DiGT 160 boite manuelle. Une chose est sûre, les boîtes automatiques gagnent en confort et en agrément de conduite sans imputer lourdement sur les consommations moyennes : c’est peut-être le temps de changer ses habitudes, en prévision des véhicules hybrides en boite automatique.

Nissan Qashqai : à partir de 24 650 euros.

Lire aussi : Le Nissan Qashqai hérite d’un nouveau moteur essence 1.3 litres 140 chevaux

Texte : Philippe HORTAIL

Photos : Nissan

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