L’avenir de l’électrique ne résiderait-il pas dans la recharge sans câble ?

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Aujourd’hui, l’électrique prend de plus en plus d’ampleur dans le secteur automobile. Pour favoriser davantage cette énergie les industriels cherchent à accroître l’autonomie des véhicules mais aussi à réduire au maximum le temps de chargement de leurs batteries. Les cellules 4680 de Tesla ouvrent la voie à une autonomie de 1 000 km pour son model Y tandis que le chinois CATL annonce une autonomie de 1 000 km et une recharge en 5 minutes 2023. Si l’on peut douter de l’intérêt d’une batterie pour 1 000 km pour les trajets du quotidien, la course à l’innovation semble lancée. En parallèle, de nouvelles voitures électriques sans câble de recharge pourraient bien révolutionner l’autopartage en France.

L’électrique s’impose dans le secteur automobile

D’ici 2028, la part des véhicules électriques devrait représenter un tiers des ventes de voitures au niveau mondial. En 2035, cette part devrait représenter 54%, soit plus de la moitié des ventes d’automobiles.

Alors qu’en 2021 la part des véhicules électriques ne représentait que 8%, les prévisions pour les prochaines années sont en nette progression. D’ailleurs, pour soutenir cette croissance, les constructeurs automobiles envisagent un investissement massif de 526 milliards de dollars de 2022 à 2026 dans les batteries et les véhicules électriques.

Ces investissements sont deux fois plus élevés que les prévisions établies pour la période 2020-2024, ce qui a notamment engendré une croissance inévitable des ventes de véhicules électriques.

Seule ombre au tableau, les contraintes d’approvisionnement qui se poursuivront certainement jusqu’en 2024 et engendreront une chute des ventes totales de véhicules d’environ 79 millions de voitures en 2023, puis 95 millions en 2024.

La recharge sans câble, l’avenir de l’électrique ?

La recharge sans câble pourrait bien être l’innovation qui manquait pour inciter les indécis à opter pour l’électrique. Bien que cette technologie ne soit pas encore complètement au point, son potentiel est incroyable et de nombreuses entreprises n’hésitent d’ores et déjà pas à miser dessus.

L’idée de cette technologie repose sur la recharge par induction et se compose de deux parties distinctes. La première, une plaque, installée sur un parking ou dans un garage, placée de manière à ce qu’elle soit alignée correctement avec l’autre partie du système. La seconde consiste en une partie installée sous la voiture permettant, une fois en contact avec la première partie du système, un transfert d’énergie par le biais d’un champ électromagnétique.

Cette innovation changerait radicalement le quotidien des propriétaires de véhicules électriques puisqu’ils n’auraient plus à se soucier de la recharge du véhicule. De plus, cette technologie est facile d’utilisation, les propriétaires conduisent leur véhicule, ils le garent et ils n’ont rien d’autre à faire.

À ce jour, l’inconvénient majeur de la recharge sans câble est son coût élevé. L’autre inconvénient de ce système est bien sûr de devoir garer son véhicule toujours au même endroit.

D’autres systèmes de recharge plus rapides et plus simples pourraient se développer prochainement. Il a notamment été présenté un système permettant de retirer les batteries vides et de les remplacer par des batteries rechargées et ce en l’espace de 5 minutes seulement. Une innovation à approfondir…

Un projet de voitures électriques sans câble de recharge veut révolutionner l’autopartage parisien

L’autopartage représente un moyen nouveau de se déplacer, un moyen plus écologique et qui s’inscrit parfaitement dans l’air du temps, des contraintes environnementales actuelles et des besoins des citadins.

D’ailleurs, le Groupe SEPAMAT, avec ses marques Loc Eco Nantes et Marguerite Autopartage, intègre de plus en plus de véhicules électriques dans ses réseaux de location et réfléchit sérieusement à inclure ce type de véhicule dans son réseau d’autopartage.

À Paris, un nouveau projet est à l’étude, un projet qui pourrait bien révolutionner l’autopartage parisien. L’an prochain, Paris accueillera un réseau de 2 000 véhicules en autopartage.

Plusieurs avantages à l’usage de ces véhicules :

  • Petites citadines pratiques à manier en ville
  • Utilisation courte durée (quelques minutes ou quelques heures)
  • Libre-service : pouvoir récupérer le véhicule à un point A et le déposer à un point B
  • Réservation facile directement depuis son smartphone

En sus, ces véhicules auront une particularité, celle de ne pas disposer de câble de recharge. En effet, elle ne se branche pas mais une fois que la voiture est garée, l’opérateur est averti et change les modules de batteries entre deux locations.

La phase de test de ce projet devrait voir le jour en mai 2023 et viendra compléter les autres dispositifs déjà en place à Paris. Par la suite, si ce projet est un succès, il pourrait bien fleurir dans d’autres métropoles en France.