Essai Suzuki S Cross : une nouvelle hybridation convaincante ?
Consommations… match serré !
On pourrait imaginer que la version hybride auto-rechargeable (Dualjet) offre des consommations nettement moindre que celles du Boosterjet. Il n’en est rien… Suzuki annonce entre 5,2 et 5,8 litres au cent en cycle mixte pour la première et entre 5,3 et et 5,9 pour la seconde.
Les émissions de CO2 sont aussi très proches : 118 à 131 g/km pour le S-Cross Dualjet contre 120 à 133 pour son cousin Boosterjet.
Point positif au moment de la carte grise : 5 chevaux fiscaux contre 7 au Boosterjet.
Equipement et habilité
Fort d’une longueur de 4,30 mètres, soit 20 centimètres de moins que la nouvelle BMW X1 et 8 de plus qu’une Renault Captur, le S-Cross mise sur une habilité intérieure qui permet d’accueillir confortablement une famille ou 4 adultes. Le coffre, par contre, n’est pas impressionnant avec ses 293 litres. 130 litres ont été alloués à la batterie, ce qui le place en retrait de son segment. La finition aussi n’est pas au niveau des meilleurs SUV.
Décliné en trois niveaux de gammes. La Suzuki S-Cross propose, dès la première finition Avantage (disponible sur le Boosterjet uniquement) les feux à LED à l’avant et à l’arrière, la climatisation manuelle, l’écran de 7 pouces, les 4 vitres électriques, la caméra de recul et les jantes de 17 pouces. Le tout pour 27 890 euros TTC.
Il faut compter 31 890 euros pour accéder à la version 1.5 Dualjet qui débute en finition privilège contre 29 090 pour la même finition en Boosterjet, soit un écarte de 2 800 euros.
Conclusion
On peut se demander s’il est opportun de payer plus cher pour disposer d’un aussi faible écart de consommation et de CO2 entre les versions Dualjet et Boosterjet. Surtout que ce dernier se montre plus performant… Mais quel que soit votre choix, vous disposerez d’un SUV moderne,et bien équipé.
Texte et photos : P HORTAIL