Prise en mains – Concept car Renault Captur !
Après Renault DeZir (voir ici), voici Captur, second volet d’une saga qui dévoilera petit à petit la nouvelle identité en matière de design de la marque au Losange.
Le jeu de six familles
Pour Renault, notre vie de décompose en six phases : tomber amoureux, découvrir le monde, fonder une famille, travailler, profiter des loisirs et accéder à la sagesse. Et pour chaque étape nous découvrons la vision du constructeur français. Cette fois-ci, dans la famille « Exploration », je demande Captur ! Ce cross-over sportif et coupé se positionne dans le segment du Koleos. Mais il dispose, contrairement à ce dernier, d’une vraie personnalité… Et on peut espérer qu’il préfigure son remplaçant !
Ligne
Prendre le volant d’un concept-car n’apporte pas grand-chose en matière de conduite pure. Mais n’en déplaise à certains, c’est un privilège rare qui permet surtout d’observer une voiture en mouvement, dans un univers réel. Pour Captur, on perçoit vite que l’ensemble est harmonieux. La lumière met en valeur des lignes douces et rondes, rassurantes.
Le regard savamment travaillé des phares donne à la face avant une signature visuelle que l’on ne retrouvera pas sur les futures Renault, en raison « du coût » précise Laurens van der Acker, le designer de la marque que nous avions interviewé au Mondial de L’automobile.
Avec son toit « squelette » en carbone (qui reçoit un second toit rigide qui peut être retiré pour mettre les passagers à l’air libre), Captur peut se métamorphoser, passant d’un coupé à une décapotable, d’un véhicule urbain à un tout-terrain.
Point commun avec DeZir, les portes en élytres sont au nombre de deux, ce qui est original pour un cross-over. L’accès à l’arrière est aisé car elles occupent toute la longueur de l’empattement.
Les roues de 22 pouces paraissent bien plus grandes car leur motif se prolonge sur le flanc des pneus.
Intérieur
Le design intérieur nécessite un petit temps d’adaptation. Le volant, profond, éloigne le conducteur du bloc de compteurs. Le siège est réglable mais comme il est solidaire de celui du passager, il vous faudra être en bonne entente avec ce dernier pour qu’il accepte d’avancer avec vous. Le système de cordage en technofibre (par endroits luminescent) qui compose le siège offre un confort étonnant. On est un peu gêné par la structure qui compose l’assise mais l’idée est bonne. A l’arrière, on a la sensation de s’installer dans un hamac !
L’habitacle est principalement de couleur orange avec des notes fluorescentes rehaussées par une diffusion continue de lumière. La console centrale, les panneaux de porte ou la planche de bord sont réalisés à partir d’un matériau translucide.
Par rapport à DeZir, Captur dipose d’une finition de meilleure qualité.
Moteur
Autant DeZir reprenait la technologie électrique de Fluence Z.E, autant cette fois nous avions sur le capot un moteur « de demain » ! Il s’agit d’un diesel twin-turbo, développé sur base du nouveau 1.6, Energy dCi 130, qui développe 118 kW (160 ch) pour une cylindrée de 1,6 litre, soit une puissance spécifique de 100 ch / litre comparable à celle des moteurs de Clio R.S. Bon, la comparaison s’arrête là… Le couple maximum de 380 Nm est disponible dès 1 750 tr/min. Associé à la boite de vitesses à double embrayage EDC, l’émission de CO2 est limitée à 99 g par kilomètre.
Notre concept-car ayant fait l’impasse sur les suspensions et l’insonorisant et ne pouvant pas rouler très vite, il n’est pas possible d’émettre un jugement sur ce moteur.
Conclusion
Renault poursuit son évolution. C’est une bonne nouvelle après une période où le design de la marque me laissait parfois perplexe… Et R-Space, dont vous lirez bientôt l’essai, poursuit dans cette voie !
Il y a une foule de petits détails à découvrir en observant les photos ci-dessous !
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