Essai Peugeot E-3008 : c’est du lourd !
Bilan de l’essai Peugeot E-3008
Quel que soit le constructeur, la voiture électrique présente toujours les mêmes avantages et inconvénients. A ce petit jeu, cette version à batterie du 3008 arrive néanmoins en tête de cordée, car elle est un meilleur compagnon de route que les Volkswagen ID.4 ou Tesla Model Y. Elle est aussi agréable à l’œil, elle est bien finie, ne génère pas de stress grâce à sa batterie qui dépasse les 500 km d’autonomie homologuée, et atteint un très bon niveau de technologie. Le revers de la médaille, c’est bien sûr son temps de recharge qui limite son utilisation et donc son poids, qui lui vaudra d’être surtaxée pour stationner à Paris, si la mairie de Paris arrive à faire voter cette loi aussi discriminante qu’irréfléchie.
On aime
La présentation générale
La direction, bien calibrée
Le rapport entre puissance et autonomie
On regrette
Le poids de la voiture, qui se ressent à la conduite
Le feeling de la pédale de frein, qui manque parfois de finesse
Le calibrage ferme des suspensions
Fiche technique Peugeot E-3008
Lxlxh (m) : 4,54 x 1,90 x 1,64
Empattement (m) : 2,74
Moteur : électrique
Boite de vitesse : automatique, un rapport
Transmission : aux roues avant
Puissance (ch) : 210
Couple (Nm) : 345
Coffre (dm3) : 520
Poids (kg) : 2 183
Pneus : 235×50 R20
0 à 100 km/h (s) : 8,8
Vitesse maxi (km/h) : 170
Batterie (kWh) : 73
Autonomie (km) : 527
Conso. Moyenne (kWh/100 km) : 16,7 à 17,7
Chargeur embarqué (kW) : 11
Temps de recharge (20 à 80 %, sur chargeur 11 kW) : 4h50 ; sur chargeur DC 160 kW : 30 min
0 à 100 % sur borne 22 kW : 5h30 min
Prix de la version GT : 46 990 €
Bonus : 4 000 €