Essai Opel Ampera : la bonne solution ?
Micro hybride, full hybride, 100% électrique… Les constructeurs se creusent les méninges pour nous offrir une solution environnementale acceptable. L’un d’entre eux, Opel, ouvre une voie qui est, à ce stade de la technologie, sans conteste le meilleur compromis. Démonstration…
Aller travailler en mode 100% électrique et voyager en mode thermique
L’Opel Ampera propose de mixer un moteur électrique et un moteur thermique qui recharge la batterie en roulant. Le premier développe 111 kW/150 ch et fournit un couple de 370 Nm. Il permet à l’Ampera de franchir le zéro à 100 km/h en environ 9 secondes et autorise une vitesse maximale de 161 km/h malgré un poids de 1732 kilos (et oui, la batterie pèse un peu…). Le second est un générateur thermique 4 cylindres de 1398 cm3 qui développe 86 chevaux à 4 800 tr/mn et qui est chargé d’alimenter la batterie lithium-ion de 16 kWh et sa mission est d’augmenter l’autonomie en prenant le relais quand le mode électrique est épuisé.
Ainsi parée, Opel annonce une autonomie en mode électrique de l’ordre de 40 à 80 kilomètres en fonction du profil de la route, du type de conduite et de la température. Dans le cadre de notre essai, sous le chaud soleil de Provence, nous avons parcouru 50 kilomètres dans ce mode avant que le moteur/générateur à essence ne prenne le relais pour permettre de parcourir environ 500 kilomètres.
La batterie se recharge en à peu près quatre heures sur du 220 volts en branchant le système de chargeur embarqué de la voiture à une prise secteur classique. Toutefois, il faut signaler que le système est très sensible à la qualité de l’installation électrique. Stationnée dans le garage d’une maison neuve, notre Ampéra n’a pas accepté de s’alimenter sur la prise EDF et nous vous conseillons, avant l’achat, de faire un tour chez vous avec l’Opel et de vous assurez de la compatibilité de l’ensemble… A défaut, le recours à un chargeur spécial induira un surcout.
Au final, avec cette solution technique, Opel arrive à concilier deux voitures en une ! Au revoir l’angoisse de la panne d’électricité, bonjour l’écologie : 27 g de CO2 en moyenne et une consommation de seulement 0.9 litres en cycle urbain sont au programme.
Choix dans le mode
Par l’intermédiaire du bouton « Drive Mode » de la console centrale, le conducteur peut choisir entre mode Normal, Sport, Montagne ou Maintien de charge.
Le mode Normal est le réglage par défaut de l’Opel Ampera. Il estime que, quand le niveau de la batterie arrive à son plus bas, il faut démarrer le moteur thermique pour assurer la charge et permettre la conduite en autonomie augmentée. La charge de la batterie est complétée par le freinage régénératif, qui permet au moteur essence de rester au repos au cours des longues descentes.
De son côté, le mode Sport modifie automatiquement la réponse de la pédale d’accélérateur pour offrir une arrivée du couple plus rapide et la voiture se montre alors plus alerte et agréable alors que le mode Montagne adapte automatiquement le système pour qu’il garde assez de puissance dans les environnements montagneux, afin que les performances du véhicule ne soient pas compromises.
Enfin, le mode « Maintien de charge » permet de faire démarrer immédiatement le prolongateur d’autonomie économisant ainsi l’électricité stockée dans la batterie. Il est utile par exemple quand, après un trajet autoroutier, vous arrivez en ville et souhaitez disposer d’un maximum d’autonomie en mode électrique.
Design
Comme toujours, voici un chapitre où l’objectivité n’est pas de mise. Personnellement, j’aime beaucoup les lignes de l’Ampera ! L’avant plongeant avec ses feux en forme de boomerang est un peu agressif et donne à l’Opel un look futuriste très agréable. L’arrière, plus tranché et rehaussé, est dynamique et le profil, avec cette peinture noire sur la partie haute de la caisse, est élégant.
A l’intérieur, le tableau de bord fait penser à une navette avec ses deux écrans et l’ensemble des touches tactiles. Cette dernière solution ne donne pas une impression de qualité. Le choix de la peinture grise n’est pas le plus heureux. Par contre, le dessin des sièges avant et arrière est très moderne et se marie fort bien avec la large bande de couleur blanche qui parcourt l’habitacle.
Vie à bord
Si le coffre apparait un peu petit par rapport à la concurrence, l’Ampera embarque sans difficulté quatre adultes dans un confort total, surtout en mode électrique, où seuls le bruit de roulement des pneus se fait entendre. Au volant, on apprécierait une attaque de la pédale de frein un peu plus mordante. La direction est agréable et les suspensions sont confortables.
L’équipement de série de notre version Cosmo Pack est complet avec un intérieur cuir, un système Bose agréable, une caméra de recul, des sièges chauffants etc pour 47 400 euros. La version Edition, moins bien équipée, débute à 43 900 euros.
Conclusion
Vous l’aurez compris, j’ai aimé cette Opel Ampera qui offre, à ce jour et en attendant d’autres progrès technologiques, sans aucun doute le meilleur compromis entre respect de l’environnement et besoin de déplacements sans limite.
Pour en savoir plus, je vous recommande le blog http://www.amperiste.fr/
Texte et photos : Philippe HORTAIL
Essai Ampera : la bonne solution ?
Micro hybride, full hybride, 100% électrique…les constructeurs se creusent les méninges pour nous offrir une solution environnementale acceptable. L’un d’entre eux, Opel, arrive une solution qui est, à ce stade de la technologie, sans conteste le meilleur compromis. Démonstration…
Aller travailler en mode 100% électrique et voyager en mode thermique
L’Opel Ampera propose de mixer un moteur électrique et un moteur thermique qui recharge la batterie en roulant. Le premier développe 111 kW/150 ch et fournit un couple de 370 Nm. Il permet à l’Ampera de franchir le zéro à 100 km/h en environ 9 secondes et autorise une vitesse maximale de 161 km/h malgré un poids de 1732 kilos (!). Le second est un générateur thermique 4 cylindres de 1398 cm3 qui développe 86 chevaux à 4 800 tr/mn et qui est chargé d’alimenter la batterie lithium-ion de 16 kWh dont la mission est d’augmenter l’autonomie en prenant le relais quand le mode électrique est épuisé.
Ainsi parée, Opel annonce une autonomie en mode électrique de l’ordre de 40 à 80 kilomètres en fonction du profil de la route, du type de conduite et de la température. Dans le cadre de notre essai, sous le chaud soleil de Provence, nous avons parcouru 50 kilomètres dans ce mode avant que le moteur/générateur à essence ne prenne le relais pour permettre de parcourir environ 500 kilomètres. La batterie se recharge en environ quatre heures sur du 220 volts en branchant le système de chargeur embarqué de la voiture à une prise secteur classique. Toutefois, il faut signaler que le système est très sensible à la qualité de l’installation électrique. Stationnée dans le garage d’une maison neuve, notre Ampéra n’a pas accepté de s’alimenter sur la prise EDF et nous vous conseillons, avant l’achat, de faire un tour chez vous avec l’Opel et de vous assurez de la compatibilité de l’ensemble… A défaut, le recours à un chargeur spécial induira un surcout.
Au final, avec cette solution technique, Opel arrive à concilier deux voitures en une ! Au revoir l’angoisse de la panne d’électricité, bonjour l’écologie : 27 g de CO2 en moyenne et une consommation de seulement 0.9 litres en cycle urbain sont au programme.
Choix dans le mode
Par l’intermédiaire du bouton « Drive Mode » de la console centrale, le conducteur peut choisir entre mode Normal, Sport, Montagne ou « Maintien de charge ».
Le mode Normal est le réglage par défaut de l’Opel Ampera. Il estime que, quand le niveau de la batterie arrive à son plus bas, il faut démarrer le moteur thermique pour assurer la charge et permettre la conduite en autonomie augmentée. La charge de la batterie est complétée par le freinage régénératif, qui permet au moteur essence de rester au repos au cours des longues descentes.
De son côté, le mode Sport modifie automatiquement la réponse de la pédale d’accélérateur pour offrir une arrivée du couple plus rapide et la voiture se montre alors plus alerte et agréable alors que le mode Montagne adapte automatiquement le système pour qu’il garde assez de puissance dans les environnements montagneux, afin que les performances du véhicule ne soient pas compromises.
Enfin, le mode « Maintien de charge » permet de faire démarrer immédiatement le prolongateur d’autonomie économisant ainsi l’électricité stockée dans la batterie. Il est utile par exemple quand, après un trajet autoroutier, vous arrivez en ville et souhaitez disposer d’un maximum d’autonomie en mode électrique.
Design
Comme toujours, voici un chapitre où l’objectivité n’est pas de mise. Personnellement, j’aime beaucoup les lignes de l’Ampera ! Cet avant plongeant avec ses feux en forme de boomerang est un peu agressif et donne à l’Opel un look futuriste très agréable. L’arrière, plus tranché et réhaussé, est agréable et le profil, avec cette peinture noire sur la partie haute de la caisse, est dynamique.
A l’intérieur, le tableau de bord fait penser à une navette avec ses deux écrans et l’ensemble des touches tactiles. Cette dernière solution ne donne pas une impression de qualité. Le choix de la peinture grise n’est pas le plus heureux. Par contre, le dessin des sièges avant et arrière est très moderne et se marie fort bien avec la large bande de couleur blanche qui parcourt l’habitacle.
Vie à bord
Si le coffre apparait un peu petit par rapport à la concurrence, l’Ampera embarque sans difficulté quatre adultes dans un confort total, surtout en mode électrique, où seuls le bruit de roulement des pneus se fait entendre. Au volant, on apprécierait une attaque de la pédale de frein un peu plus mordante. La direction est agréable et les suspensions sont confortables.
L’équipement de série de notre version Cosmo Pack est complet avec un intérieur cuir, un système Bose agréable, une caméra de recul, des sièges chauffants etc pour 47 400 euros. La version Edition, moins bien équipée, débute à 43 900 euros.
Conclusion
Vous l’aurez compris, j’ai aimé cette Opel Ampera qui offre, à ce jour et en attendant d’autres progrès technologiques, sans aucun le meilleur compromis entre respect de l’environnement et besoin de déplacements sans limite.