Essai nouvelle Citroën C3 Puretech 100
Il ne vous aura pas échappé que la nouvelle Citroën C3 change de format. Elle est 10 cm plus haute que le modèle actuel, disponible en tout électrique et en 1.2 Puretech 100, qui est l’objet de notre premier essai. Son point fort ? Son prix d’appel à 14 990 €, et 19 200 € pour le haut de gamme Max. Son point faible ? A ce stade, il n’existe pas de version de milieu de gamme. Voilà qui pourrait obliger ceux qui n’ont pas assez de budget à choisir le modèle de base… soit à acheter autre chose, voire une occasion.
Didier Laurent, Photos DR
Un design qui change
On ne peut pas dire qu’elle soit un modèle de modernité. Mais le côté classique de la nouvelle Citroën C3 plaide en sa faveur. Son caractère haut de forme, lui donne des airs inhabituels pour la longueur. A l’avant elle se donne des allures de SUV avec un capot très droit, assez haut, et des arches de roues marquées. La calandre est elle aussi très verticale, porteuse du nouveau logo, qui s’étend sur 17 cm de hauteur. La signature lumineuse, avec des traits de LED horizontaux et un « lingot » vertical lui donne de l’originalité. Les « color clips », en bas du bouclier, sont interchangeables et existent selon plusieurs couleurs. A l’arrière, on retrouve la même thématique, avec la même organisation des feux. La version électrique ne comporte aucun changement esthétique.
L’habitacle de la Citroën C3 Puretech 100 est fonctionnel
Pas de chichi à bord de la nouvelle Citroën C3 : les coloris et les matériaux sont simples. Le tissu sur la planche de bord fait bonne impression. On se demande en revanche pourquoi la casquette de planche de bord revient autant vers les passagers. Lui ôter quelques centimètres aurait permis d’avoir une impression d’espace largement plus marquée. Ainsi disposée elle ne sert à rien, avec des aérateurs qui s’approchent un peu trop des occupants. Les sièges, équipés de la sellerie Advanced Comfort offrent un maintien et une douceur qui se remarquent, mais les progrès vis-à-vis de la sellerie du modèle actuel ne sont pas flagrants. A l’arrière, la place est en rapport avec la dimension de la voiture, l’accès étant assez aisé. Le volume de coffre est correct, mais la praticien recule. Le seuil de chargement est haut, et il n’y a pas de plancher.
La nouvelle C3 est un tapis roulant
Comme la 208, la C3 se dote d’un petit volant par-dessus lequel il faut lire les informations de conduite. A la différence près que Citroën a eu la bonne idée d’afficher la vitesse sur une bande translucide logée en partie haute de la planche de bord. Elle lui permet de revendiquer la possession d’un système d’affichage tête haute. L’ergonomie, d’une manière générale, est bien pensée et la petite polyvalente se conduit du bout des doigts. En ville, le gabarit ne pose aucune question, et en dehors on n’a pas l’impression d’être à bord d’une voiture trop petite pour se lancer pour de longs trajets. Dans tous les cas, le niveau de confort est très bon, grâce aux sièges à l’assise rembourrée, mais aussi aux suspensions à butées hydrauliques, livrées en série.
Un nouveau moteur
Sur route, le petit 1.2 fait montre de souplesse. Il fait illusion au démarrage et à bas régime, puis s’efface en montant dans les tours. Il conviendra de le mener en restant dans la première moitié du compte-tours pour en tirer un bon agrément. Il faudra aussi, le plus souvent, s’en tenir à l’usage de cinq rapports sur six, le dernier étant seulement utile à vitesse autoroutière. Vos oreilles n’en souffriront pas pour autant, ni votre porte-monnaie. La consommation reste en-dessous de 7 litres, voire un peu moins sur départementales. A noter que ce moteur 1.2 Puretech 100 dispose d’une distribution par chaîne. Même s’il doit encore fait ses preuves en termes de fiabilité, il ne faut pas le confondre avec « l’autre » 1.2 Puretech, qui a connu de nombreux problèmes techniques.