Essai Nissan Ariya 87 kWh e-force evolve+ : sur les terres du premium
Essai Nissan Ariya / La Nissan Ariya a marqué l’arrivée du constructeur japonais dans le monde du SUV 100 % électrique. Trois combinaisons de batteries et de motorisations différentes permettent de choisir au sein d’une gamme qui offre entre 403 et 533 kilomètres d’autonomie. Nous avons pris le volant de la version la plus haute, l’Ariya 87 kWh e-4orce eEvolve+, qui peut parcourir jusqu’à 498 km d’autonomie selon Nissan et est affichée à 65 800 euros.
Look élégant et discret pour Nissan Ariya
Certains designs Nissan m’ont marqué. La GT-R ou la 350Z sont de ceux là. Je trouve que le look de cette dernière se bonifie avec le temps. Avec l’Ariya, c’est une autre approche que nous propose Nissan. La face avant est moderne avec ses feux de jour très fin et son « découpage » noir qui contraste avec la couleur de la carrosserie. L’arrière est plus classique mais reste élégant. De profil, la long jonc chromé, qui part du bas du pare brise pour finir presque au bout de la voiture, dynamise la silhouette. Long de presque 4,60 mètres, haut de 1,66 mètre et large de 1,85 mètre, ce SUV électrique se positionne entre une BMW iX1 (4,50 mètres) et une iX3 (4,73 mètres).
A bord
La place à bord de l’Ariya permet d’accueillir une famille au complet avec les bagages. Le coffre peut loger jusqu’à 415 litres de bagages. Un espace dédié aux câbles de recharge permet de ne pas encombrer le coffre. Les dossiers des banquettes sont bien sûr rabattables. Une console centrale coulissante électriquement, couplé aux sièges avant et au volant, eux aussi réglables par la magie de la fée « électricité », permettent aux différents conducteurs d’enregistrer leur réglage est de les retrouver à chaque démarrage. Le fait de pouvoir déplacer la console permet aussi de régler la position du sélecteur de vitesse et autres boutons présents dessus.
Face au conducteur on retrouve un bloc composé de deux écrans de 12,3 pouces et des boutons « intégrés » à la matière de la planche de bord. Ces commandes haptiques (combinant une action tactile et une sorte de « clic » quand on appuie dessus) apportent un confort à l’usage car il n’est pas nécessaire de passer par l’écran central pour régler la climatisation. C’est sans doute la meilleure approche « ergonomie / design » du marché. Les grandes et multiples partie en alcantara ajoutent à l’habitacle une touche de « douceur » bienvenue à bord d’un tel SUV. Au global, la finition offerte se rapproche des marques premium allemandes.