Essai MINI John Cooper Works Paceman : un super jouet !

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Quand BMW a relancé MINI au début des années 2000, la marque promettait l’arrivée d’une gamme complète. Mais il aura fallu attendre la troisième génération (en 2007) pour que la déclinaison ait lieu. Clubman, Cabriolet, Roadster (voir essai ici), coupé (voir essai ici), van et Countryman s’ajoutent à la Hatch et accueillent maintenant la PACEMAN que nous avons pu essayer dans sa vison ultime : John Cooper Works.

Essai MINI John Cooper Works Paceman 2

XXL

Le Premier choc est visuel : le Paceman est bien plus gros qu’une Mini Hatch ! Avec 4,12 mètres de long, 1,78 de large et 1, 53  de haut, on est loin Essai MINI John Cooper Works Paceman 7des, respectivement 3.73 mètres, 1.68 mètre et 1.41 mètre de cette dernière ! Pour vous donner un ordre d’idée on dispose d’une voiture de la taille d’un Scenic première génération !

Par contre, question design, c’est très simple : j’ai A-D-O-R-E ! Ce Sports Activity Coupe dispose d’un look de 4×4 mais avec seulement deux portes qui n’est pas sans rappeler le Range Rover (voir essai ici). Ainsi paré, ce modèle est décalé et, avec ses jantes en 18 pouces (19 en option!), en blanc et toit rouge, il ne passe pas inaperçue ! Les commentaires que nous avons pu avoir lors de ce périple se sont tous montrés positifs ! Ce n’est pas le cas lors de tous nos essais…

La ligne de toit plongeante que l’on connait sur, par exemple, le BMW X6 (voir essai ici), apporte une fluidité qui fait défaut à sa cousine la Countryman.

Design intérieur original

À l’intérieur, une petite surprise nous attend : la MINI Paceman est une stricte quatre places car deux sièges indépendants accueillent les passagers à l’arrière ce qui leur offre le sentiment d’un Essai MINI John Cooper Works Paceman 11traitement VIP. Un espace de rangement situé entre eux permet de loger différents petits kits pour stocker une bouteille d’eau ou autre. La place offerte est suffisante pour deux enfants qui se sentiront à l’aise . Deux adultes seront un peu plus à l’étroit mais peuvent envisager un voyage sans soucis.

Par ailleurs, les dossiers des deux sièges arrière peuvent être rabattus indépendamment l’un de l’autre mais ne créent pas un plancher plat. Le volume du coffre passe ainsi de 330 à 1 080 litres.

Le tableau de bord de la MINI John Cooper Works Paceman reste dans l’esprit de la gamme, c’est à dire original. On regrette toutefois une lecture de la vitesse difficile sur le grand cadran central (heureusement qu’il y a un petit rappel sous les yeux du conducteur dans le compte tours) et que les plastiques ne soient pas de meilleure qualité. Par contre, l’intérieur cuir donne à l’ensemble une touche de sportivité et d’élégance très appréciable.

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Moteur

Notre MINI John Cooper Works Paceman recevait sous son capot le quatre cylEssai MINI John Cooper Works Paceman 3indres de 1 598 cm3 de dernière génération doté de pistons renforcés, d’un vilebrequin à poids optimisé, d’un bloc-cylindres et d’un corps de palier en aluminium, et présente des améliorations ciblées au niveau de l’alimentation en air et du système d’échappement.

Les quatre soupapes par cylindre sont pilotées par deux arbres à cames en tête, des linguets à rouleau à frottement optimisé et des éléments de rattrapage automatique du jeu. Les soupapes d’échappement remplies de sodium contribuent à couvrir les besoin en refroidissement, plus importants sur un moteur à turbocompresseur.

Le moteur de la MINI John Cooper Works Paceman développe 218 ch à un régime de 6 000 tr/mn, tandis que le couple maximal de 280 Newton-mètres (Nm) est disponible sur une plage de régimes comprise entre 1 900 et 5 000 tr/mn. Grâce à la fonction Overboost, il peut être porté à court terme jusqu’à 300 Newton-mètres entre 2 100 et 4 200 tr/mn .  Le 0 à 100 km/h est envoyé en 6,9 secondes, le 1000 mères DA est 27,4 secondes et la vitesse de pointe est de 226 km/h. Pour les reprises comptez sur 6,4 secondes pour un 80-120 en quatrième et 7,8 en cinquième. (Chiffres BMW).

A l’usage, ce moteur n’aime pas les hauts régimes et apprécie que l’on change de rapport un peu plus tôt pour profiter du couple et ainsi poursuivre la mise en mouvement. La boîte de vitesses manuelle à six rapports dispose de verrouillages francs et précis et, cerise sur le gâteau, l’échappement sport émet des déflagrations au rétrogradage ! C’est puéril mais qu’est-ce que c’est rigolo !!

Au moment de passer à la pompe, on s’aperçoit que la consommation ne s’envole pas : 11 litres au cent kilomètres pour un usage sportif sur route et autoroute, 5 à 6 litres pour un trajet respectueux des 90 km/h sur voie rapide avec le régulateur. La moyenne de notre essai fut de 8 litres selon l’ordinateur de bord.

Volant en mains

La suspension sport porte bien son nom ! C’est ferme, précis et Essai MINI John Cooper Works Paceman 13cela verrouille lors des mises en appui. Les passagers apprécient sauf lorsque que l’on circule sur une route en mauvais état. Le train avant suit votre instruction à la lettre et se montre incisif. Les freins sont endurants et n’appellent pas de critiques lors d’un usage sportif. La transmission intégrale ALL4 assure une motricité optimale en distribuant le couple moteur en continu entre l’essieu avant et l’essieu arrière par l’intermédiaire d’un différentiel central électromagnétique.

Dans les situations de conduite normales, La MINI envoie jusqu’à 50 pour cent du couple à l’essieu arrière, cette part pouvant passer à cent pour cent dans des situations extrêmes.

 Bilan :

Attachante par son look et ses performances, la MINI John Cooper Works Paceman offre un très bon niveau de prestation d’ensemble. On regrette juste des plastiques qui pourraient être de meilleure qualité et une suspension qui peut surprendre les amateurs de confort. Un cadeau idéal pour un homme de 40 ans ! (private joke)

Remerciements à MINI Bayern Aix en Provence.

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