Essai MINI Cooper S : elle rentre dans le rang
Si la MINI Cooper électrique (E et SE) est une voiture entièrement nouvelle, conçue pour recevoir une motorisation et une batterie spécifiques, sa cousine à moteur thermique (C et S) est une très importante évolution de la précédente génération, la F56. Forte de 204 chevaux (contre 178 à l’ancienne), la F66 se repositionne sur son segment.
Un design proche de la MINI électrique
Si on met côte à côte les deux motorisations, on perçoit les détails qui font que leur design est très proche. C’est de profil que l’on reconnaît le plus l’ancienne génération. Contrairement à la Cooper E et SE, la baie de pare-brise est moins inclinée, les passages de roues sont toujours rehaussés de plastique, les poignées de porte ne sont pas affleurantes et le toit panoramique est ouvrable. La trappe à carburant perd le petit bouchon et devient classique avec un petit couvercle de la couleur de la carrosserie.
De face, la forme des phares, issue de la F56, est aussi légèrement différente de celle de la J01 (code de l’électrique) même si leur technologie est similaire, la découpe du capot est différente. La signature lumineuse est personnalisable selon 3 modes qui commencent et se terminent par une animation de bienvenue ou d’au revoir.
Enfin, l’arrière reçoit le nouveau design des feux matriciels, un pare-chocs redessiné et on note la disparition du double échappement central.
Par rapport à l’ancienne version, les dimensions sont quasiment les mêmes avec 3,87 mètres de long et 1,74 mètre de large.
Au final, la Cooper S s’est (trop ?) assagie en termes de look. Personnellement, j’aurais aimé quelque chose de plus « typé ». Même la petite prise d’air sur le capot a disparu.
Un nouvel intérieur
La nouvelle MINI reçoit un nouvel intérieur inspiré de celui que nous avions découvert sur le Countryman, avec ce très bel écran tactile OLED de 24 centimètres, positionné au centre et rond, clin d’œil à la toute première du nom, un espace avec des commandes comme la « clé » qu’il faut maintenant tourner pour démarrer (on appuyait dessus avant) et un tableau de bord très épuré en tissu dont il ne ressort que l’affichage tête haute (en option). Personnellement, j’aime beaucoup ce retour aux sources. Toutefois, si la qualité de l’écran est ce qu’il se fait de mieux actuellement, on déplore que l’organisation de son affichage donne la sensation que les informations auraient pu être mieux hiérarchisées. Le changement de mode de conduite nécessite à chaque fois un petit temps d’adaptation pour retrouver certaines informations.
La qualité de finition n’appelle aucun reproche. Les sièges électriques, disponibles sur la version électrique, ne sont pas disponibles, même en option. Le volume du coffre est presque le même que sur la F56 avec un minimum de 210 litres.
Le confort est toujours typé MINI : pour ceux qui ont aimé celui des premières générations, cela leur paraîtra confortable. Pour ceux qui roulent en Citroën, ce sera ferme. Mais on peut sans problème parcourir une longue distance grâce aux sièges qui maintiennent très bien le corps.