Essai MINI COOPER ÉLECTRIQUE : En progrès !
L’ancienne MINI électrique était une version thermique équipée d’une motorisation électrique. La nouvelle version a été, dès sa conception, étudiée pour être une voiture électrique. Et cela change beaucoup de choses.
Des ambitions fortes pour MINI
En moins d’un an, MINI a renouvelé et repositionné sa gamme. La version « Hatch » (3 portes), maintenant appelée Cooper, a été dévoilée en septembre 2023 au salon de Munich. La Cabriolet est en préparation, la version 5 portes vient tout juste d’être présentée, le petit SUV électrique Aceman est disponible, et nous avons récemment testé le nouveau Countryman.
En France, MINI affiche de fortes ambitions concernant les parts de marché de la motorisation électrique. Au niveau mondial, l’Hexagone est le 4ème marché pour la marque, mais le 2ème en ce qui concerne les volumes de la version électrique. En 2023, la Cooper SE représentait 62% des ventes de la version 3 portes, bien aidée par une offre de LOA compétitive.
Soyez attentif…
La MINI Cooper électrique est une voiture totalement nouvelle alors que sa cousine thermique repose sur une importante évolution de la génération précédente, la F56. Une fois mises côte à côte, on remarque que la version thermique dispose d’un pare-brise moins incliné, de poignées de porte non affleurantes, de phares différents, et de baguettes d’ailes en plastique noir, alors que la version électrique n’en a plus.
La nouvelle MINI électrique adopte un design épuré dont le dessin se rapproche de celui de la version originelle, avec une face avant simplifiée et une carrosserie plus « lisse ».
Les feux de jour renforcent son regard grâce aux signatures lumineuses personnalisables dès le niveau de finition « Essential ». En option, les feux de jour peuvent être modifiés pour créer trois signatures lumineuses réglables. Une animation de bienvenue et d’au revoir crée un « lien » avec la Mini. Par rapport à sa devancière, elle est à peine plus longue d’un centimètre (3,85 mètres), plus large de trois centimètres (1,73 mètre hors rétroviseurs), et plus haute de 3 centimètres (1,46 mètre). L’empattement passe à 2,53 mètres (3 centimètres de plus).
À bord de la MINI Cooper SE
Au volant de la nouvelle MINI, on découvre une déclinaison du tableau de bord du Countryman, très dépouillé avec des surfaces en tissu, un grand écran central rond et les commandes regroupées en dessous. Grâce à la technologie OLED, la qualité d’affichage est d’un très haut niveau, y compris lorsque le GPS en réalité augmentée vous guide. Toutefois, l’organisation de l’affichage sur cet écran reste un peu désordonnée.
Petit détail amusant : il faut tourner une « clé » pour démarrer la Mini, qui se présente sous la forme d’un bouton. C’est un peu moins ergonomique que sur l’ancien modèle où il fallait appuyer sur un interrupteur. Le toit panoramique en verre optionnel rend l’intérieur lumineux, mais il n’est pas ouvrable, contrairement à celui de la version thermique.
La position de conduite reste celle d’une MINI avec un pare-brise bas et une assise proche du sol. Les sièges électriques font leur apparition et les places arrière permettent d’envisager un long trajet pour deux adultes de taille moyenne, qui devront toutefois faire preuve de souplesse pour s’y installer. Grâce à la banquette arrière rabattable 60/40, le coffre de 200 litres peut offrir un volume de chargement allant jusqu’à 800 litres. Les câbles de recharge sont rangés dans un sous-plancher.