Essai Kia Sorento en avant-première

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Le nouveau Sorento arrivera sur notre route au printemps prochain, mais nous avons eu l’opportunité d’en prendre le volant en avant-première, en Corée du sud, là où il est fabriqué. Cousin du Hyundai Santa Fe, le nouveau Sorento aimerait bien représenter une alternative crédible aux stars de la catégorie que sont les BMW X5 (voir article BMW X5 sur BlogBMW), Mercedes ML ou Audi Q7. Ne profitant pas de la même image de marque et sa réputation restant à faire, cela semble ambitieux. Mais il a néanmoins de nombreux atouts à faire valoir.

Essai Kia Sorento 6

Fabriquée en Corée mais aussi aux Etats-Unis (en Georgie), là où sont écoulés environ 50 % des Sorento fabriqués, la version 2015 vise haut en mettant l’accent sur le niveau d’équipement. Car sur ce point, des nouveautés apparaissent : toit en verre panoramique, climatisation tri-zone (la troisième étant dédiée aux passagers du troisième rang), aide au stationnement avec vue panoramique à 360 °, régulateur de vitesse adaptatif avec caméra qui lit les panneaux (sans possibilité de couplage avec un système de maintien dans la voie de circulation), système d’avertissement de présence de véhicule dans les rétroviseurs extérieurs, et même un capot actif en cas de choc piéton afin de viser les cinq étoiles au crash-test EuroNcap.

[nextpage title= »Bien équipé »]

Montée en gamme dans l’habitacle

Essai Kia Sorento 8La panoplie se complète avec un système audio haut de gamme, un GPS et des sièges chauffés ou ventilés, sans oublier l’ouverture automatique du coffre lorsqu’on reste à moins d’un mètre de l’ouvrant pendant plus de trois secondes et l’éventail sera complet. Bien entendu, certains de ces équipements seront vendus en option (la définition de gamme n’étant pas encore validée), mais il nous a été confié que la politique d’options serait contenue à quelques packs.

Essai Kia Sorento 12Livré de série avec sept vraies places, allongé de près de 10 cm par rapport à son prédécesseur (4,78 m de long) tout en perdant 15 mm de hauteur et 20 mm de garde au sol, le Sorento a vraiment grandi. Son coffre, réduit à seulement 142 litres en sept places, peut tout de même évoluer jusqu’à 1 662 litres une fois les sièges rabattus.

Excellente sensation en s’installant à l’avant : plastiques de planche de bord généreusement moussés, grand écran tactile (8 pouces) très bien intégré, ensemble joliment dessiné. Sur ces points, la marque a fait un bon en avant.

On regrettera en revanche une garde au toit sûrement trop juste pour les plus de 1,80 m, et un accès assez difficile aux sièges de la troisième rangée, accessible par un seul côté via un passage relativement étroit.

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 A l’aise sur route

Essai Kia Sorento 5Pas de méprise, en termes d’agilité et de tenue de route, le Coréen n’est pas encore au niveau, par exemple, d’un BMW X5, qui sait faire oublier les dimensions et le poids de l’engin au conducteur par une facilité de conduite avérée. Mais le Kia offre une évolution sereine, une précision de conduite appréciable et préserve un excellent niveau de confort, notamment acoustique, dans toutes les situations. La direction ne génère pas de critique particulière, tout comme les freins, qui semblent suffisamment dimensionnés pour le gabarit.

Essai Kia Sorento 17Sa structure, constituée à 53 % d’acier à haute résistance, ne fait pas évoluer son poids (autour de 1 850 kg) malgré l’accroissement de ses dimensions extérieures. Son moteur, un quatre-cylindres 2.2 diesel, revu à 200 ch (au lieu de 197) et 441 Nm de couple (contre 421) est censé moins consommer (mais les chiffres d’homologation ne sont pas encore connus), grâce à l’adoption d’une nouvelle rampe d’injection commune (dont la pression est poussée à 2 000 bars), d’un nouveau turbo et d’injecteurs piézo-électriques plus perfectionnés.

La boîte de vitesses automatique à six rapports de notre modèle d’essai, couplée à un système stop ans start dont la discrétion se situe dans la moyenne du marché, égrène les rapports au bon rythme. Il convient toutefois de se demander pourquoi Kia n’a pas choisi une transmission plus moderne, à huit voire neuf rapports, qui offre un agrément indiscutable tout en abaissant les niveaux de consommation. Question de coût, certainement, et un point qui sera peut-être corrigé dans le futur quand arrivera une version hybride rechargeable en 2017.

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Bilan

A partir du début de 2015, le Sorento sera la nouvelle vitrine technologique de Kia. Plus haut de gamme que son prédécesseur, vendu moins cher que des plus chics et technologiques BMW ou Mercedes, il sera le démonstrateur de ce que sait faire la marque aujourd’hui. Kia doit maintenant compter sur autre chose que l’argument de ses sept ans de garantie pour conserver sa clientèle et conquérir des parts de marché. Les futurs modèles devraient confirmer cette stratégie.

Fiche Technique 


Essai Kia Sorento 3Kia Sorento

Commercialisé début 2015

Version 2.2 CRDi de 200 ch

Boîte de vitesses manuelle ou automatique à six rapports

A partir de 46 500 € (estimation)

Moteur : 4 cylindres. 2 199 cm3. Turbo

Puissance : 200 ch  à 3 800 trs/mn

Couple : 441 Nm entre 1 750 et 2 750 trs/mn

Euro 6

Dimensions (Lxlxh, en m) : 4,78 x 1,89 x 1,68

Empattement (m) : 2,78

Angles d’attaque (entrée, sortie, en degrés) : 16,9/21

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Galerie Photos

Texte: Didier Laurent

Photos: Kia