Essai Fiat 500C 1.2 69 ch Club: La même en mieux
Apparue en 1957, la première Fiat 500 de l’histoire est devenue une icône. La version des temps modernes, lancée en 2007, a également fait un carton. La version restylée vient d’être lancée, en reprenant la recette qui fonctionne depuis bientôt 60 ans. Mignonne, pratique, agréable à conduire, voici la nouvelle Fiat 500.
Depuis 1957, 5,3 millions d’exemplaires de Fiat 500 ont été vendus à travers le monde, dont 1,5 million depuis 2007. Arrivée début juillet, la version restylée reprend les ingrédients stylistiques qui ont fait son succès depuis 8 ans, en ajoutant une dose de modernité et de technologie.
A l’avant, la calandre évolue et reçoit une moustache inférieure. A l’arrière, les feux sont désormais évidés en leur centre, pour laisser apparaître un morceau de tôle peint dans le ton de la carrosserie. Une modification qui permet d’identifier immédiatement la nouvelle Fiat 500, et de ne pas la confondre avec celle qui vient d’être remplacée. Cela permet aussi aux propriétaires de « l’ancienne « de ne pas subir une décote trop importante sur le marché de l’occasion. Et puis, pourquoi modifier une recette qui marche !
Intérieur amélioré
La planche de bord accueille maintenant un écran tactile de 5 pouces avec le système Uconnect, lequel est agrémenté des services Live (GPS, météo, trafic, applications diverses) gratuitement pendant 5 ans. La boîte à gant gagne, quant à elle, un couvercle et l’autoradio, même en version de base, embarque 6 haut-parleurs et la fonction Bluetooth. La sellerie évolue peu en termes de maintien mais des nouveaux motifs et des décorations font leur apparition. La 500 reste un modèle personnalisable à foison, de façon à ce que personne n’ait la même que son voisin. Une bonne source de rentabilité…
Le charme de la découvrable
Pour ce premier essai, nous avons choisi le petit moteur à 4 cylindres de 69 ch, qui offre un agrément suffisant pour évoluer en ville et même s’aventurer en dehors des zones urbaines (même si l’autoroute n’est pas son terrain de jeu favori), et la finition haut de gamme Club, qui en donne pour son argent avec toute la connectivité et les éléments de confort (y compris la climatisation automatique et la sellerie cuir) que chacun aime avoir aujourd’hui dans sa voiture, qu’elle qu’en soit la taille. Nous avons également sélectionné la version 500C, C pour cabriolet (et 2 000 € de plus en comparaison du coupé, quelles que soient les versions), qui est en fait une livrée découvrable, dont la toile coulisse sur les bords du toit, la lunette arrière pouvant s’escamoter dans un deuxième temps afin de libérer un morceau supplémentaire de ciel bleu.
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Une mécanique pétillante
Les 69 ch apparaissent limités sur le papier. Mais il ne faut pas oublier que la Fiat 500 pèse moins d’une tonne, et qu’à ce titre ce quatre-cylindres de 1.2l peut faire l’affaire, d’autant que les deux versions 0.9 TwinAir de 85 ch et 105 ch disponibles par ailleurs, sont d’une part plus chères mais aussi plus gourmandes en carburant, en marge, il est vrai, d’un couple plus généreux et de performances à la hausse. Mais, pour ceux qui veulent faire tenir un haut niveau d’équipement et de personnalisation dans un budget contenu, cette motorisation s’avère comme la plus rationnelle. Pour les gros rouleurs –il paraît qu’il y en a aussi en
Fiat 500- une version diesel de 95 ch sera commercialisée en janvier 2016, en même temps qu’une version à essence Eco (99 g de CO2/km) intégrant le Start and Stop aujourd’hui livré en option (300 €) sur la 1.2 69 ch. La commande de boîte, tout comme la direction assez virile d’origine mais qui devient plus souple en appuyant sur le bouton City, offrent une manipulation sereine. De son côté, le moteur, qui répond donc à des exigences modestes en termes de performances,
ne malmène pas le châssis, toujours efficace, mais dont les suspensions ont été revues. Ainsi, la Fiat 500 restylée ne perd rien de ses capacités dynamiques mais gagne un peu en confort, notamment à petite vitesse sur les faibles aspérités de la chaussée. C’est le progrès le plus notable pour la partie châssis, l’autre amélioration percevable depuis l’habitacle étant l’insonorisation du moteur, Fiat ayant ajouté des éléments d’isolation.
Pour tout le reste, l’habitabilité, le coffre (185 litres) et l’ensemble des aspects qui font le charme de la 500 n’évoluent pas. Il s’agira maintenant d’attendre l’arrivée d’une vraie nouvelle 500, certainement d’ici 3 à 4 ans.
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Notre Avis
La « nouvelle Fiat 500 » ne révolutionne rien mais continue de capitaliser sur ses acquis tout en témoignant d’améliorations bienvenues. Les évolutions intérieures étaient nécessaires, et les ajustements extérieurs lui donnent une allure plus moderne, surtout à l’arrière. La petite Fiat fait toujours payer ses charmes et peut faire grimper l’addition au gré des éléments de personnalisation. Mais il paraît que c’est une demande de la clientèle. Alors pourquoi ne pas leur donner satisfaction…
Les plus
-peu de changements
-l’intérieur revisité
-le confort amélioré
Les moins
-peu de changements
-climatisation manuelle en série à partir du second niveau de finition
[nextpage title= »Fiche technique »]
Fiche technique
Dimensions (Lxlxh) : 3,57 m x 1,89 m x 1,49 m
Empattement : 2,30 m
Poids : 900 kg
Pneus : 185 X 55R15
Moteur : 1 242 cm3 ; 4 cylindres ; essence (Euro 6)
Puissance : 69 ch à 5 500 trs/mn
Couple : 102 NM à 3 000 trs/mn
Transmission : aux roues avant, boîte de vitesses manuelle à 5 rapports ; assistance électrique
Capacité du réservoir : 35 litres
Diamètre de braquage : 9,3 m
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