Essai BMW 120 : un bon compromis

Mise à jour technologique pour la Série 1

La nouvelle Série 1 reçoit la dernière version de BMW iDrive avec la fonction « QuickSelect » qui permet d’accéder directement aux fonctions sans avoir à passer par un sous-menu. On dispose d’icônes de fonctions disposées verticalement sur le même niveau.

Comme toute nouveauté dans ce domaine, il faut un temps d’adaptation pour s’approprier la logique de fonctionnement.

Pour « échanger » avec le système, on peut utiliser la fonction tactile ou la commande vocale. Cette dernière a eu la fâcheuse tendance à se déclencher régulièrement lors des discussions entre les passagers, sans qu’on la sollicite. De plus, je ne comprendrai jamais pourquoi la sélection des modes de conduite, qui était sur la console centrale, a migré dans l’écran central, nécessitant de multiples action pour s’en servir. J’aimerais beaucoup avoir un petit sélecteur sur le volant. Et ne demandez pas à la commande vocale de faire ça pour vous : elle n’est pas autorisée à modifier les modes.

Enfin, les mises à jour logicielles se font à distance afin de disposer de nouvelles fonctions nouvelles. Avec BMW ConnectedDrive Upgrades, les clients peuvent également tester gratuitement des fonctions sélectionnées pendant un mois et les réserver ensuite pour une période spécifique.

En option, la nouvelle offre BMW Digital Premium. Elle permet d’utiliser avec un abonnement des applications telles que la musique et la vidéo en streaming, les actualités ou les jeux comme le UNO. Le GPS dispose d’un guidage en réalité augmentée. Et ça, c’est top.

Motorisations

La nouvelle Série 1 commence sa commercialisation avec une offre réduite de moteurs (voir l’illustration ci dessous) : 120 (170 chevaux), M135i (300 chevaux), 120d (163 chevaux). Arriveront rapidement une 123 xDrive (218 chevaux) et une 116 (122 chevaux).

Notre 120 passe de 0 à 100 kilomètres heures en 7,8 secondes et attend 226 km/h en vitesse de pointe grâce à son moteur à essence trois cylindres combiné à la technologie d’hybridation légère 48V. Ce système électrique est intégré directement dans la boîte de vitesses Steptronic à 7 rapports avec double embrayage de série.

Au volant

Sur les autoroutes allemandes, où rouler à plus de 130 km/h sur certains tronçons ne vous prive pas de votre permis, notre monture a fait preuve d’une bonne volonté pour aller chercher les 218 km/h au compteur. Dans les phases d’accélération, le son émis par le petit trois cylindres est plaisant.

Pour ce qui est du châssis, on retrouve une suspension qui permet de concilier un certain confort avec un comportement qui se veut sportif. Le confort est dans la suite logique de l’ancienne génération, qui était plus confortable que les deux premières moutures. On a perdu le côté réactif des anciennes versions propulsion pour quelque chose de plus placide et doux pour les modèles traction. Le silence à bord est suffisant pour rouler, même rapidement, sans devoir hausser le ton pour discuter. Les sièges offrent un bon maintien quand on roule rapidement sur des petites routes. Enfin, l’absence de levier de vitesse rend indispensables les palettes du volant quand on souhaite « conduire » et pas laisser la voiture tout faire.

Conclusion essai BMW 120

La nouvelle Série 1 adopte un look bien à elle et s’éloigne du design plus « traditionnel » que l’on trouve encore sur certains modèles récents. Elle mise sur sa technologie embarquée remise au goût du jour et ses motorisations pour convaincre. La 120, en attendant un essai des autres versions, est une version homogène. Elle commence à 38 950 euros (malus entre 125 et 310 euros). Une LOA à partir de 440 euros par mois (finition M Sport) est proposée à partir de 400 euros par mois sans apport.

Texte et photos : P. HORTAIL