Essai Avenger : la première Jeep électrique !
Une bonne surprise au volant
Et même une très bonne surprise car l’Avenger offre une prise en main tout à fait agréable. Il faut en revanche intégrer que les modes de conduite font varier la puissance. Eco, Normal et Sport font passer de 80 à 110 ch, puis de 110 à 156 ch. Mais pour une fois, ils ont chacun leur utilité. Eco est doux pour ne pas dire mou, mais colle bien à la conduite urbaine. En passant en Normal, les 110 ch suffisent et le couple, qui ne déboule pas dans sa version maximale dès le démarrage, est bien reparti. En mode Sport, on peut prendre du plaisir sur les petites routes, mais la voiture a tendance à sous-virer en conduite rapide. Elle n’est pas faite pour cela, au regard d’un poids assez bien maitrisé pour une électrique (340 kg de batterie tout de même). Néanmoins, la tenue de route est franchement bonne. En outre, le diamètre de braquage réduit facilite l’usage
Une moins bonne surprise à la caisse
Vous avez craqué pour l’Avenger ? On peut le comprendre, c’est sincèrement une voiture réussie, plutôt bien construite, agréable à l’oeil et qui reste dans la veine de la marque. Mais au moment de signer le bon de commande vous vous apercevrez que la version de lancement est facturée 39 500 €, hors bonus de 6 000 €. Pour une véhicule de cette taille cela est assez cher. La version d’entrée de gamme, qui sera disponible bientôt pour 35 000 €, permet d’abaisser l’addition sous les 30 000 €, ce qui devient plus intéressant. Mais comme toujours la bonne configuration demande au moins le milieu de gamme…
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