Essai Dacia Duster : s’améliorer tout en restant compétitif
Le Dacia Duster revient en force avec une nouvelle version présentée au Salon de Francfort. Mais faut-il craquer pour le dernier né du constructeur roumain ? Nous l’avons essayé.
Un design plus moderne et typique, comme la Jeep Renegade
Les clients du Duster actuel ne seront pas dépaysés lors de la découverte de la nouvelle version qui fut présentée en septembre 2017 au salon de Francfort. Pourtant selon Dacia, 100% des pièces de carrosserie sont nouvelles.
Il faut avouer que si le style ne révolutionne pas le segment, il reste cependant typique et positionne le Duster à part, en compagnie de la Jeep Renegade.
La calandre s’étire jusqu’aux projecteurs, eux mêmes positionnés aux extrémités de la carrosserie, ce qui donne la sensation que le nouveau venu est plus large. Et la nouvelle signature lumineuse intégrant des feux de jour à LED apporte une touche de modernité.
A l’arrière, nous découvrons de nouveaux feux qui semblent avoir été empruntés à la Jeep Renegade et qui sont aussi positionnés aux extrémités de la caisse. Enfin, de profil, les designers ont opté pour une ceinture de caisse plus haute, qui renforce la perception de robustesse et de protection.
A l’intérieur, Dacia a mis en place une nouvelle planche de bord dotée de matériaux de meilleure qualité qui dispose avec trois aérateurs centraux et, sur la partie centrale, de nouvelles commandes sous forme de barrette piano. Nous regrettons cependant que le l’écran MediaNav Evolution, positionné plus en hauteur et orienté vers le conducteur ne soit pas plus moderne que l’ancien, avec cette prise USB située en façade. Quand on y branche un câble, il pend en façade.
Toujours aussi pratique, mieux fini et plus confortable
Le Duster 2017 dispose d’un volume de coffre, sous tablette, de : 445 dm3 VDA (478 litres) en version 4×2 et 411 dm3 VDA (467 litres) en version 4×4. Le volume maximum, banquette rabattue, peut atteindre 1 478 dm3 VDA 1 623 litres). Il offre aussi beaucoup de rangements et y ajoute maintenant un tiroir sous le siège passager.
Si dans l’ensemble la finition progresse, on regrette encore quelques détails comme les poignées intérieures de porte mal ajustées avec la contre-porte. Par contre, nous avons apprécié que le siège conducteur dispose d’un accoudoir, d’un réglage lombaire, d’une assise plus longue de 20 millimètres et d’une forme plus enveloppante.
Lors de notre test sur route, nous avons pu apprécier les efforts de Dacia pour améliorer l’insonorisation de son SUV grâce au traitement des bruits de roulage, de ceux du moteur (augmentation des surfaces absorbantes dans l’habitacle) et de ceux de l’air (mise en place de nouveaux joints, augmentation des épaisseurs de vitrage de 0,35 mm à l’avant.)
En mode 4×4, le Duster 2017 passe (presque) partout
C’est au Domaine de Lastours que nous avons pu tester les capacités de franchissement du nouveau Duster.
Rampes, dévers, croisements de ponts… pas grand chose lui fait peur.
Avec une longueur de 4,34 mètres, un garde au sol de 210 millimètres, un angle d’approche de 30 degrés, un angle de fuite de 33 degrés en version 4×4 et 34 en version 4×2 et un angle ventral de 21° degré, il passe partout (ou presque…). Sur le segment, d’autres concurrents sont capables de telles « prouesses »..
Même s’il pèse de 10 à 15 kilos de plus en moyenne que l’ancien, le Duster reste léger (entre 1179 et 1320 kilos selon les motorisations) ce qui est un vrai plus au moment d’affronter le monde du « off road ».
Le système de contrôle en descente (Hill Descent Control), permet de maîtriser la vitesse de descente en forte pente. En agissant sur les freins, ce système rassure ceux qui ne se sentent pas l’âme d’un « pilote » de 4×4.
Le confort lors du roulage sur les pistes du Domaine de Lastours est d’un très bon niveau. On peut s’amuser à attaquer, l’ESP veille et vous rappelle à l’ordre en freinant vos ardeurs.
Conclusion :
Au final, le nouveau Duster, version 2017, s’il conserve l’ancienne plateforme, progresse sensiblement : style plus moderne, confort amélioré et meilleure ergonomie.
Quand aux prix, argument majeur du constructeur roumain, ils progressent sensiblement. Mais l’équipement s’est aussi enrichi.
Cependant, oubliez la version de base et regardez du coté de celle au GPL, dont le surcoût est très vite amorti mais disponible en deux roues motrices seulement.
A lire aussi : L’essai de la nouvelle Jeep Compass
Texte et photos : Philippe HORTAIL
On aime
Les prix
Le nouveau design
Les capacités de franchissement
On aime moins
Certains détails de finition
Les galerie photos Dacia Duster 2017 de l’Agenda de l’Automobile