J’ai conduit la Renault DeZir !

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Prendre le volant d’un concept car est un moment privilégié. Et quand ce dernier est en plus fraichement descendu du podium du Mondial de l’automobile, c’est encore plus exaltant. Pour l’occasion, c’est la DeZir qui m’a ouvert ses portes pour une brève prise en mains du coté de la piste d’essais de Mortefontaine.

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Le renouveau du Design Renault

DeZir est le premier maillon d’une chaîne de six concept cars qui seront dévoilés d’ici la fin 2012. Laurens van den Acker en parlait ici lors d’une rencontre au Mondial de l’automobile : le design de Renault change. Et c’est sous la lumière d’une après midi d’automne que DeZir tente de séduire…

La couleur (une première pour un concept car Renault !) met en valeur les galbes de sa carrosserie. On apprécie le côté trapu et cette sensation qu’elle est prête à bondir même à l’arrêt. Le système d’ouverture des portes sur les ailes avant, les mini caméras logées sur le toit, les feux… tout prend une autre dimension lorsque la voiture quitte le podium du salon. On dit parfois qu’une belle voiture doit être vue dans la circulation pour pouvoir juger son esthétique. Et DeZir ne perd pas de sa superbe sur la piste de Mortefontaine !

A l’intérieur, une multitude de petits détails apparait : un levier de vitesses qui fonctionne par impulsion sur le levier lui-même (pas simple à comprendre, mais je n’ai rien de mieux en stock), un affichage tête haute, un écran multifonction, un intérieur cuir original, une assise qui avance d’un seul bloc… Bien entendu la finition n’est pas parfaite, mais il s’agit d’un concept car, ne l’oublions pas.

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Le DeZir de la conduite ?

DeZir est animé par un moteur électrique situé en position centrale arrière pour un équilibre des masses idéal. La batterie Lithium Ion d’une capacité de 24 kW/h est implantée en position verticale, derrière la banquette. Elle permet d’afficher une autonomie de 160 km. Le refroidissement de la batterie se fait par le flux d’air dirigé de l’avant vers l’arrière, mais surtout par les entrées d’air latérales situées derrière les empiècements en alu sur les flancs de la voiture.

La base moteur est la même que celle des véhicules électriques de série, avec une évolution permettant de délivrer une puissance de 110 kW (150 ch) et un couple de 226 Nm.

Afin d’améliorer l’autonomie et les performances dynamiques, les équipes techniques du Design Renault ont travaillé sur l’allégement du véhicule. Ainsi, la coque de DeZir est en Kevlar® et le châssis tubulaire en acier est du même type que celui de Mégane Trophy.

Entrer à bord de DeZir est déjà une petite prouesse. Mon popotin de sportif de très bas niveau s’appuie sur la ponton puis glisse vers le siège et les jambes suivent… On découvre alors que la position de conduite est étrange : on a l’impression de prendre les commandes d’une Batmobile ! Assis bas, on se saisit d’un volant très reculé dans l’habitacle, avec un toit qui donne une impression d’un espace confiné. Les cameras qui servent de rétroviseur sont situées en haut, à la place du rétroviseur intérieur. Les ailes avant sont à peine visibles.

La procédure de démarrage est très simple : pied sur le frein, contact et… on roule ! Une petite émotion pointe au moment d’appuyer sur l’accélérateur. On est parti !

Si la base du châssis est en partie issue de la Mégane Trophy (trains roulants, freins, direction), le reste a été adapté au concept car. Du coup, on se retrouve assis au volant d’une voiture à la suspension taillée dans des noyaux de pèches ! Une des raisons est que DeZir est amenée à beaucoup voyager et que cela permet de la sécuriser lors des phases de transport. Et les jantes en 21 pouces chaussées de 245/35 au quatre roues n’améliorent pas le tableau !

Les freins nécessitent une pression importante pour bénéficier d’un ralentissement, la suspension vous secoue, la direction est très directe et le moteur est assez présent dans l’habitacle. Son bruit renforce l’ambiance « voiture du futur ». On accélère un peu le rythme mais la présente d’un pont arrière assez long pénalise les accélérations. Toutefois, le but n’était pas de mesurer un 0-100 km/h ! La Renault DeZir s’appuie sur le moteur de la première génération de Fluence électrique. Et si un jour elle devait rouler sur nos routes, elle serait bien entendu à jour des dernières technologies.

Bien entendu, l’objectif de cette prise en mains n’était pas de juger la DeZir comme n’importe quelle voiture. Développée en seulement 10 mois, elle n’a pas l’aboutissement d’une voiture de série. Les contraintes de la production ne masse n’ont obligé les ingénieurs et designers à réfréner leur imagination. Et c’est une bonne nouvelle !

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Conclusion :

Se glisser quelques instants au volant d’une voiture dont le prix est supérieur à 1 000 000 d’euros, unique et surtout très belle, donne à l’essai une saveur toute particulière. Il ne reste plus qu’à espérer qu’une version livrable en concession, à moteur thermique ou hybride pourrait arriver. Mais, il ne faut pas trop  compter…Un peu d’audace ! Il n’y a pas que l’argent qui compte…

J’AIME

La ligne

J’AIME PAS

Pas disponible en série…

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