Bugatti Tourbillon : 1 800 ch d’orfèvrerie sur 4 roues

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Sculptée comme un diamant

Pour afficher ces vitesses folles, Bugatti a créé un bijou d’orfèvrerie avec un combiné de compteur et de jauges. Ils s’inspirent du monde de l’horlogerie et Bugatti a imaginé sa Tourbillon dans des concours d’élégance dans 10 ans… voire dans 100 ans. Le nom de la Tourbillon fait d’ailleurs référence au monde des horloges, un dispositif datant de 1801. La Bugatti ne semble pas réellement posséder une horloge à tourbillon, mais ce qui importe ici, c’est la déclaration qu’elle fait au sujet de la technologie durable.

Si tous les constructeurs ou presque embrassent les écrans tactiles à foison, Bugatti y reste hermétique. Il n’y avait pas d’écrans dans la Veyron et la Chiron. A première vue, il n’y en a pas non plus dans la Tourbillon. A première vue seulement, car Bugatti a bien dû faire une concession. La console centre qui mêle verre de cristal et aluminium dissimule en son commet une trappe de laquelle sort cet écran. Il se déploie à la verticale et pivote à l’horizontale pour prendre sa place définitive. Ce dernier apparaît en 5 secondes et affiche l’essentiel de l’info-divertissement, il est aussi compatible avec Apple CarPlay.

La pièce magistrale de cet intérieur est le volant qui encercle l’instrumentalisation. Ce dernier ne comporte que deux branches mais elles disparaissent derrière l’instrumentalisation placée au centre de la roue du volant. Ceci créant donc un moyeu fixe, déjà-vu sur d’autres modèles de la production française. Ainsi, le « B » de Bugatti reste parfaitement en place et toujours lisible.

Bien plus différente qu’au premier abord

Les moins attentifs pourraient croire à un gros lifting d’une Chiron et ne verront que peu de différences. Mais il s’agit bien d’une voiture entièrement nouvelle sur bien des aspects. Le design n’est pas révolutionnaire, mais à l’instar d’autres marques de prestige, le design évolue par la technologie. L’ouverture des portes est désormais de type dièdre et non classiques comme la Chiron. Ceci ajoute une belle cinématique à un modèle qui impose déjà un sacré charisme. La colonne vertébrale qui va du nez à la queue est désormais plus prononcée et comprend un essuie-glace placé en plein centre.

Le museau en fer à cheval est également exagéré, empruntant à la W16 Mistral en évoquant un avion de chasse de la guerre froide. Le nom Bugatti sur la queue est désormais illuminé et incorporé dans la bande segmentée de lumières LED qui suit le contour supérieur de la queue. Un arrière qui semblera étrangement familier à tous ceux qui ont vu les modèles spéciaux dérivés de la Chiron.

A l’arrière un diffuseur généreux pour permettre un effet de sol pour coller la Tourbillon à la route. Comme sur les précédents modèles, l’aileron est actif est prend plusieurs positions pour aider à la stabilité, la vitesse maximale ou servir d’aérofrein. Bien que le design soit évolutif, Bugatti affirme que le châssis et la structure de la carrosserie du Tourbillon sont entièrement nouveaux. Ceci permet donc à la Tourbillon de contenir sa masse et d’afficher le même poids que la Chiron : 1 995 kg.

L’exclusivité et la rareté à un prix

Bugatti a construit 500 Chiron, la dernière voiture sortant de la chaîne de production de Molsheim en mai. Une production qui dura 9 ans après sa première présentation en mai 2015. Mais cette Tourbillon sera deux fois plus rare. En effet, Bugatti n’a annoncé une production qu’à 250 exemplaires. Les premiers prototypes sont déjà à l’œuvre, Bugatti peaufine les derniers essais, les premiers clients seront livrés en 2026. Pour en devenir propriétaire, il faudra un compte en banque bien fourni. Le chèque demandé par Bugatti pour cette Tourbillon sera de 3,8 millions d’euros nets.

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