Bugatti Chiron: Une nouvelle ère
La fin d’un cycle le début d’un autre. Bugatti a déclaré la fin de la Veyron et de ses 450 exemplaires à l’occasion du dernier salon de Genève en présentant La Finale (voir article Bugatti Veyron La Finale). Mais pour les passionnés de la marque, celle-ci revient avec un tout nouveau modèle attendu pour l’automne 2016, la Bugatti Chiron.
La marque française a d’ores et déjà annoncé la couleur avec une voiture qui développerait 1 500 chevaux. Une puissance bien plus importantes que les actuelles F1 (850 ch) qui n’envisagent que 1 000 ch en 2017 avec leur V6 hybride. Il faut dire que Bugatti n’a pas lésiné sur le choix du moteur, ce n’est pas un petit V6 mais un W16 à 4 turbocompresseurs dont 2 seront alimentés électriquement, avec une cylindrée de 8 litres. Autant vous dire de suite qu’on est loin du Downsizing. Le bloc sera couplé à une transmission intégralle à double embrayage 7 rapports. Si le moteur devrait peser sur la balance, le constructeur français devrait utiliser une structure en carbone pour compenser et devrait même se révéler plus légère que la Veyron (entre 1800 et 1900 kg). Il faudra conserver le pied léger sur la pédale de l’accélérateur car la consommation mixte serait aux alentours de 25 l/100 km et si vous êtes pieds au plancher, la Chiron pourrait boire 100 litres aux 100 km…ça fait un compte rond!
Pour les amoureux de sensations fortes, le 0 à 100 km/h serait effectué en 2 secondes et les 300 km/h en 15 secondes aussi bien que la Laferrari et mieux que la McLaren P1 ainsi que sa devancière la Veyron. La Bugatti Chiron serait ainsi capable de réaliser 7,5 km à la minute! Le Luxe à la française a forcément un prix aux alentours de 2 200 000 euros.
La Chiron sera chaussée de pneus spécifiques Michelin.
Alors pourquoi le nom de Bugatti Chiron. La marque rend une nouvelle fois hommage à un pilote. Louis Chiron était un pilote monégasque né en 1899, il a fait partie des glorieux coureur d’avant-guerre et avait pour surnom le Vieux Renard. A la fin de la guerre il fut le chauffeur du Maréchal Foch mais il a surtout fait les beaux jours de Bugatti en compétition. Après quelques succès en course de côte, le Monégasque remporte les Grands Prix d’Espagne et d’Italie et d’Allemagne. Il est même l’un des organisateurs du Grand Prix de Monaco qu’il remportera d’ailleurs en 1931.
Vidéo Autobild
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