Contact BMW Série 3 Facelift : un grand changement à l’intérieur
Il est temps, comme le veut la tradition chez, à mi-carrière, pour la BMW Série 3 de bénéficier d’un certain nombre d’évolutions. Si rien ne change coté trains roulants, des évolutions mineures font leur apparition à l’extérieur, contrairement à l’intérieur.
Des évolutions mineures à l’extérieur
Hormis la BMW Série 1 F20, dont le design de la version initiale fut grandement (et heureusement) retouché, les évolutions esthétiques des BMW sont souvent mineures car leur design est, en général, « bien né ».
La Série 3, berline ou break (Touring) ne déroge pas à cette règle. On découvre un pare-chocs avant plus sportif avec des entrées d’air hypertrophiées à gauche et à droite, qui rappelle le design de celui de la version M Sport de l’ancienne version. La calandre évolue : ses contours sont plus épais (un peu sur le même principe que la Série 3 E36 en sont temps) et elle reçoit de nouvelles barrettes.
A l’arrière, de nouvelles sorties d’échappement (d’un diamètre de 90 ou 100 mm en fonction de la motorisation) s’insèrent dans un nouveau bouclier.
Les projecteurs Full LED, de série, sont plus fins et reçoivent des feux de jour en L alors, en option, les projecteurs LED adaptatifs reçoivent des incrustations bleues à l’intérieur des optiques. Enfin, le traitement Shadow Line M brillant est désormais de série.
Une évolution majeure à l’intérieur
Depuis les années 70 (série 5 E12, Série 3 E21, Série 6 E24…) BMW nous a offert des tableaux de bord souvent cités en référence pour leur look et leur ergonomie. Avec l’arrivée du « Curved Display » (affichage incurvé), la marque chamboule tout. Et la nouvelle Série 3 restylée reçoit cette nouvelle « vision » du poste de conduite.
Autant vous le dire, je n’aime pas. On pourrait se croire au volant d’une voiture d’une autre marque. C’est impersonnel et en plus, on perd en ergonomie. J’ai voulu remettre à zéro l’ordinateur de bord. Par le passé, une pression longue sur le petit bouton au bout de la commande des phares/clignotants suffisait. Maintenant il faut entrer dans différents menus de l’écran tactile. On s’y perd. On quitte la route des yeux… Il en va de même pour la climatisation dont les pratiques boutons de réglage ont disparu pour aller se cacher dans l’écran tactile.
On finit par demander à la commande vocale de réaliser l’opération de remise à zéro. Ce qu’elle arrive à faire à la seconde demande, la première n’ayant pas été comprise. La commande iDrive vit sans doute ses dernières heures si on observe ce qui se fait à bord des nouveaux modèles comme la Série 2 Active Tourer.
Je n’ai rien contre les écrans qui remplacent les bonnes vieilles aiguilles. Mais sur ce point, BMW aurait pu tenter de marier son design intérieur traditionnel à cette technologie ! Il y a fort à parier que le résultat aurait pu être novateur.