Aston Martin DBX : mélange de genres
Aston Martin débarque dans le segment des SUV avec le DBX, promettant de croiser les univers du luxe, de la performance et des chemins escarpés.
Choses promises, choses dues : après avoir annoncé son arrivée imminente (à relire en cliquant ici), puis avoir dévoilé, au compte gouttes, son design extérieur définitif puis son agencement intérieur, l’Aston Martin DBX est désormais entièrement connu, jusqu’à son prix de vente.
Au total, l’annonce et la présentation DBX aura duré plus d’une année et touche désormais à sa fin. Le premier SUV de la marque a su se faire attendre auprès de sa clientèle, qui pourrait être prête à troquer sa Vantage contre un véhicule tout aussi luxueux, mais beaucoup plus logeable. Au programme, on découvre un modèle de 5,03 mètres de long, 2 mètres de large et un empattement de 3,06 mètres pour une habitabilité de premier ordre.
Visuellement, le DBX conserve les canons de style de la marque britannique avec des formes tout en rondeurs. La partie arrière, plutôt très bien dissimulée sur les versions de développement, montre désormais une chute de toit animée par un double aileron plutôt original.
Fidèle à l’esprit du constructeur
Le moteur V8 4.0 litres biturbo des Vantage et DB11 est porté à 550 chevaux pour 700 Nm de couple pour emmener sans trop de problèmes les quelques 2 245 kg annoncés. Alors que le 0-100 km/h est réalisé en 4,5 secondes seulement, le châssis rigide est porté par un amortissement piloté, une suspension pneumatique à trois chambres, des barres antiroulis actives et un différentiel électronique à l’arrière. Les roues arrière directrices ne sont pas prévues et nous emmène donc à nous interroger sur le comportement du bolide sur les routes sinueuses.
Son intérieur conserve la philosophie Aston Martin avec une présentation flatteuse et bien agencée. La production de l’Aston Martin DBX, décalée en raison du contexte actuel, aurait dû permettre une livraison des premiers modèles au second semestre 2020, à un prix situé dans la fourchette de la concurrence visée : Maserati Levant, Lamborghini Urus ou Bentley Bentayaga ont un nouvel adversaire affiché au prix de 193 500 euros.
Tobias ANDRE
A lire également…
- Des ventes en baisse en septembre, une première depuis 2 ans
- L’Agenda Automobile soutient Richard Frau au 8e E-Rallye Monte-Carlo
- Stellantis souhaite réduire sa production de moteurs thermiques
- Mondial de l’Auto Paris 2024 : une fréquentation record
- Delage : record du Nürburgring et 500 km/h en 2025