WEC – Fuji Speedway : Toyota maître à domicile, dans le brouillard.

C’est une course animée par sept drapeaux jaunes, deux drapeaux rouges et des conditions dantesques qui s’est déroulée lors du WEC Fuji Speedway. Alors que la première ligne était occupée par les deux Porsche 919 Hybrid sur la ligne de départ, ce sont finalement les deux Toyota TS-050 Hybrid qui s’imposent aux deux premières places. La course a néanmoins été interrompue avant son terme.

Trois journée de pluie

Les 6 Heures de Fuji 2017 viennent de s’achever après trois journées de pluie battante : une première dans le Championnat du Monde d’Endurance. Fait peu courant, les pilotes ont roulé exclusivement en pneus WET et Full WET dès les essais libres du vendredi.

Heureusement Michelin, partenaire des équipes en LMP1 avait apporté 40 pneus pluie par voiture (sur un total de 100). « Nous sommes très satisfaits de la performance de nos pneumatiques dans ces conditions dantesques », déclare Jérôme Mondain, le manager des programmes Endurance de Michelin. « Durant le weekend, les équipes ont utilisé l’ensemble de la gamme pluie, ce qui nous a permis de valider en course le bien fondé de nos choix de développement, notamment dans la catégorie LM GTE Pro, qui a bénéficié cette année d’importantes évolutions ».

Epreuve interrompue

L’épreuve a été interrompue avant l’heure d’arrivée par la direction de course, notamment à cause d’une visibilité insuffisante. En LM P1, c’est donc Toyota Gazoo Racing qui réalise le doublé à domicile, sur le circuit qui appartient à la firme japonaise depuis le début des années 2000. La Toyota TS050 – Hybrid n°8 (Buemi/Davidson/Nakajima) occupait en effet la tête du peloton quand la direction de course a décidé de siffler la fin de la partie, après quatre heures et demie d’une course ralentie à plusieurs reprises par la voiture de sécurité et interrompue par le drapeau rouge. La Toyota TS050 – Hybrid n°7 (Conway/Kobayashi/Lopez) est deuxième et la Porsche 919 Hybrid n°1 (Jani/Lotterer/Tandy) complète le podium. Grâce à ce résultat, la firme japonaise reste en lice pour les titres mondiaux des Constructeurs et des Pilotes.

Dans la catégorie LM GTE Pro, après des qualifications difficiles, Ferrari s’impose avec la 488 GTE n°51 (Calado/Pier Guidi). Après une série de dépassements dans les premières phases de la course, les deux voitures de la firme au cheval cabré prennent le relais après Porsche, qui a occupé la tête du peloton pendant plusieurs tours. Les « pole-men » Frédéric Makowiecki et Richard Lietz, sur la Porsche 911 RSR n°91, terminent alors deuxièmes de la catégorie tandis que le duo de la Porsche 911 RSR n°92, Michael Christensen et Kevin Estre, complète le podium. Le duel pour les titres FIA entre le constructeur italien et ses concurrents se poursuivra donc lors des 6 Heures de Shanghai, dans trois semaines.

En LM GTE Am, les deux Ferrari 488 GTE des équipes Spirit of Race et ClearWater Racing, ont dominé la catégorie du début à la fin de l’épreuve.

La prochaine manche du Championnat du Monde d’Endurance se déroulera en Chine, sur le Circuit de Shanghai, du 3 au 5 novembre prochains.

Didier LAURENT

Photos : Max Malka

Galerie photo WEC Fuji Speedway