Test – Alfa Romeo Giulietta

Alfa Romeo poursuit le renouvellement de sa gamme. Et c’est au tour de la 147 de céder sa place et de laisser la Giulietta (nom mythique des années 50 !) lui succéder. J’ai eu l’occasion de faire une petite prise en main au cours d’une journée Test Drive Tour organisée à proximité du Circuit Paul Ricard par la marque et le groupe IDM (plusieurs concessions Alfa Romeo dans la région de Marseille). Et je dois bien avouer que l’Alfa Romeo Giulietta ne m’a pas laissé indifférent.

Essai alfa Romeo giulietta 1

Plus jolie en vraie !

J’ai découvert l’Alfa Romeo Giulietta dans un premier temps en photos puis au salon de Genève. Par rapport au style des 159 et autres Brera, je ne la trouvais pas aussi innovante. Mais une fois dans la circulation, il faut avouer que l’ensemble est agréable et se démarque malgré tout de la concurrence. L’inspiration est puisée dans les lignes de la 8C (ce qui est est une bonne idée quand on connait cette voiture) et mélangée avec celles de la MiTo.

Coté dimensions, l’Alfa Romeo Giulietta mesure 4.35m pour 1.46m de hauteur et 1.80 m de largeur. Par rapport à la 147, elle grossi sérieusement puisque cette dernière mesurait, dans le même ordre, 4.17m, 1.44m et 1.73m. Cela profite à l’espace intérieur et au coffre, qui passe de 280 à 350 litres.

Puisqu’on parle d’intérieur, la finition est en net progrès. Les plastiques sont de meilleures qualité et le système Hi-fi Bose de la version essayée donne satisfaction. Les sièges sport sont enveloppants et maintiennent bien. La position de conduite est agréable même si la rétrovision, de part la ligne générale, n’est pas la meilleure de sa catégorie.

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wawaoummmm

Sur le plan dynamique, pas de soucis lors de cette rapide prise en main mais un essai plus long sera nécessaire pour me faire une opinion plus complète.

On remarque un interrupteur placé sur le bas de la console centrale : le DNA. Il permet de choisir entre 3 modes de réglage qui adaptent instantanément le comportement de la voiture pour répondre aux attentes du conducteur, modifiant la réponse de la direction, la réponse à l’accélération et l’intervention du différentiel autobloquant Q2 Électronique ainsi que du Système de Contrôle de la Stabilité VDC. Et le changement est flagrant. On a une meilleure sensibilité de l’accélérateur et la sensation que la voiture est plus vive, plus spontanée. Cela peut sembler être un gadget, mais pour l’amateur de voitures, c’est un plus.

Sous le capot se trouvait un bloc essence 1,4l de 170ch (aussi disponible en 120 ch ou en diesel 1,6l de 105 ch et 2.0l de 170 ch). Assez rageur, il monte agréablement dans les tours mais ne transforme pas l’Alfa Romeo Giulietta en missile… Pour cela, il faudra vous tourner vers la Quadrifolio Verde et son moteur turbo de 1750 TBi de 235 ch.

Pour les puristes : il ne semble pas qu’une version GTA soit à l’ordre du jour même si une rumeur persistante veut qu’un nouveau V6 « made in Alfa » soit en cours d’étude… Wait and see !

Conclusion :

Cette rapide prise en main permet de conclure que l’Alfa Roméo Giulietta a une bonne carte à jouer dans le segment des compactes. Je vous en dirai plus quand j’aurai passé plus de temps à son volant.

Remerciement : Alfa Romeo IDM à Marseille.

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La technologie intelligente Alfa Romeo DNA propose 3 modes de réglage qui adaptent totalement et instantanément le comportement de la voiture pour répondre aux attentes du conducteur, modifiant la réponse de la direction, la réponse à l’accélération et l’intervention du différentiel autobloquant Q2 Électronique ainsi que du Système de Contrôle de la Stabilité VDC.