Essai Mini Cabriolet : l’ultime essai de Sport-cars.fr

C’est le dernier article que nous publions sur Sport-cars.fr. En effet, après 7 années de bons et loyaux services, ce site, initié comme un blog personnel en avril 2009, va tourner une page. Il ne disparaît pas. Il s’associe. Avec son cousin germain, dont il a longtemps abrité le concept : l‘agenda de l’automobile. Ce dernier va recevoir tous les contenus de Sport-cars.fr, poursuivre son œuvre avec une équipe renforcée et bientôt une nouvelle architecture.

Mais revenons à nos moutons. Ou plutôt à notre MINI dont le cabriolet fait partie des modèles historiques. Le premier du nom fut produit à 1081 exemplaires entre 1993 et 1996. Dès le retour de la marque sous la houlette de BMW (2004-2009), il fut décidé d’enlever le toit et 164 000 unités ont trouvé preneur. Et la génération suivante (R56 – 2009-2015 – 165 700 unités) eu même droit à deux versions avec l’apparition du roadster qui n’a pas rencontré son public et qui ne sera pas reconduit.

Look

essai MINI Cabriolet-37Le cabriolet MINI occupe toujours, selon moi, une place à part au sein de la gamme car il est sans doute celui offre le plus sensations à ses passagers et qui se rapproche le plus de l’esprit « karting »  si cher à la marque. Le nouveau design MINI n’est pas le plus réussi et je trouve que la génération précédente était celle qui perpétuait au mieux la tradition. Mais dans cette version cabriolet, la MINI dispose d’un design équilibré et d’une silhouette dynamique élancée. On retrouve bien sûr les phares ronds et les feux arrière sertis d’anneaux chromés. La couleur de notre monture apporte une touche de fraicheur qui rend aussi les photos plus sympas à regarder !

Les amateurs de personnalisation peuvent opter pour la capote  en tissu MINI Yours avec graphisme Union Jack tissé dessus en gris.

Châssis

L’un des domaines dans lequel le nouveau MINI cabriolet a le plus progressé, c’est sans conteste son châssis. Notre périple nous a conduit sur les routes de la Sainte Baume et même si nous avions la version Cooper de seulement 136 chevaux, il faut reconnaître que j’ai été très agréablement surpris par la rigidité de notre monture. Pas de tremblement dans le pare brise ou les dossier des sièges. On ajoute à cela une suspension qui travaille pour le mieux, sans être trop ferme. On s’amuse alors, cheveux au vent mais on regrette une boite qui manque de précision au moment de rétrograder en seconde.

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Décapoté

essai MINI Cabriolet-20La manipulation de la capote électrique, entièrement automatique, que ce soit par l’interrupteur à l’intérieur ou par la clé, demande 18 secondes pour profiter du soleil et on peut l’ouvrir ou la fermer jusqu’à 30 km/h. La fonction toit coulissant ne m’a pas emballé car on est alors très exposé au vent et au bruit.  Par contre, le système de protection en cas de retournement n’est plus visible comme avant. Il a été intégré et se déploie automatiquement en cas de besoin. Une fois le filet anti-remous en place, on peut rouler jusqu’à 130 km/h avant que le vent ne vienne chatouiller la nuque. Cette dernière ne bénéficie pas du chauffage intégré au siège.

Vie à bord

La nouvelle génération de MINI a grossi comme en attestent les 98 millimètres de plus en longueur, les 44 millimètres en largeur et les 7 millimètres en hauteur. Mais le plus important c’est l’accroissement de l’empattement  (+ 28 millimètres) qui bénéficie aux passagers. Il est même possible d’assoir deux adultes à l’arrière. Ils seront certes à l’étroit mais pourront largement tenir leur place entre la belle plage de la Ciotat et le restaurant gastronomique de l’hôtel du Circuit Paul Ricard. Grâce aux 215 litres (lorsque la capote est fermée) et 160 litres (lorsqu’elle est ouverte) du coffre, vous n’aurez pas eu besoin de (trop) renoncer à vos bagages. De plus, le dossier de la banquette arrière est rabattable en deux parties, grâce au système « EasyLoad ».  Vous pourrez plus facilement mettre les valises dans le coffre. Sauf qu’il y a un petit soucis : les barres qui permettent de verrouiller sont trop longues et il est difficile voire impossible de les manipuler une fois la soute à bagages remplies. Dommage…

Technologie

La qualité de finition fait un grand pas en avant par rappessai MINI Cabriolet-21ort à l’ancienne génération, tout comme les équipements électroniques et technologiques : phares et feux à LED, éclairage directionnel à LED, affichage tête haute MINI, système d’aide au stationnement, système Driving Assistant avec régulateur de vitesse actif agissant sur la base de données fournies par une caméra, avertisseur de collision et de présence de piétons avec fonction de freinage, assistant feux de route anti-éblouissement et lecture de panneaux de signalisation ; caméra de recul ; appel d’urgence intelligent. Bref, rien ne manque à l’appel, à condition bien sûr d’aller puiser dans la liste des options ou des personnalisations.

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Motorisations

essai MINI Cabriolet-22Nous avons pu tester deux motorisations : le trois cylindres 136 chevaux essence et le diesel 116 chevaux.

Le premier conviendra à une conduite tranquille et sur le couple. A partir d’un certain régime (4 500 tr/mn), inutile d’insister car il perd de sa superbe et il convient de passer un rapport supérieur pour que la poussée reparte. Annoncé pour un 0 à 100 km/h en 8,8 secondes, il ne consomme, selon MINI, que 5 litres/100 km.

Le second nous a agréablement surpris. Si a froid, au ralenti ou lors de fortes sollicitations, on reconnaît un diesel, il se montre très discret à allure stabilité ou en reprise où son couple de 270 Nm entre 1750 et 2250 tr/mn (contre 230 à 1250 tr/mn pour l’essence) permet des reprises agréables. Avec un besoin de carburant de seulement 4.0 l/100 km selon MINI, il va vous donner le sourire. Mais il passe de 0 à 100 km/h en 9,9 secondes.

Cependant, l’un comme l’autre conviendront à qui souhaite rouler cheveux au vent sans rechercher la performance. Pour ça, il y a les Cooper S et JCW…

Conclusion

Avec son nouveau cabriolet, MINI offre une voiture rigoureuse, bien finie et efficiente. Le long catalogue de personnalisation donnera le sourire aux  plus exigeants. Les amateurs de sensations fortes lorgneront vers la JCW affichée à  39 100 euros..

On a aimé :
La rigidité
La finition
Le confort décapoté

On a moins aimé
Le 3 cylindres essence
La boite

Prix du modèle essayé : 35 570 euros.
MINI Cabrio à partir de 24 650 euros.

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Bye bye Sport-cars.fr.  La suite sur l’agenda de l’automobile.