Passionné : GT-R ou GT3 RS ? les 2 !

Pour tenter de répondre à LA grande question qui fait débat en ce moment (et encore plus après la campagne marketing de Nissan), nous avons rencontré un homme heureux qui, quand il ouvre la porte de son garage pour aller participer à une journée circuit, a le choix entre une Nissan GT-R et une Porsche 911 GT3 RS. Et il nous fait partager son expérience afin d’aider à choisir au mieux celle qui saura répondre à vos attentes.

GT3-RS-GT-R-Nissan-Porsche (2)

Sport-car.fr : « Philippe, laquelle as-tu eu en premier ? »

Philippe : « C’est la Porsche GT3 RS qui est arrivée en premier dans mon box, en octobre 2008 ».

Sport-cars.fr « Pourquoi avoir choisi la GT3 RS ? « 

Philippe : « Après une M3 E36, puis E46 SMG2, j’ai voulu réaliser un rêve d’enfant et avoir une GT3 RS qui représente pour moi la voiture de circuit ultime avec ses sièges baquets en carbone et ses freins très puissants et endurants. Sa suspension pilotée permet de circuler sur route ouverte avec un relatif confort. Il faut simplement faire attention aux pneus, des Pilot Sport cup, qui sont très sensibles à l’aquaplaning. J’ai un jeu de jantes OZ ultraleggera équipées de Pilot Sport 2 de façon à pouvoir l’utiliser s’il fait froid (moins de 10°) »

Sport-cars.fr « Et pourquoi as-tu acheté une Nissan GT-R ? »

Philippe : « J’ai des amis qui sont passés de Porsche à Nissan et un essai rapide m’a permis de me rendre compte du potentiel de la voiture. J’ai été impressionné par la facilité, la puissance, le freinage et par le projet ambitieux visant à tenter de concurrencer les marques allemandes. »

Sport-cars.fr « Aujourd’hui tu as les deux… Est-ce que l’une recueille plus tes faveurs que l’autre ? L’une va-t-elle remplacer l’autre ? »

Philippe : « J’ai la chance de pouvoir garder les deux… et je vais le faire. Elles apportent toutes les deux des plaisirs différents. La Porsche nécessite une plus grande rigueur de pilotage, il faut, sur un circuit, être attentif, besogneux, tenter d’améliorer tour par tour. Si la piste est sèche, le pilote ressort lui trempé, avec la sensation d’être sur le fil du rasoir… »

Sport-cars.fr « Mais c’est là LE plaisir du pilotage non ? « 

Philippe : « C’est certainement cela le plaisir du pilotage. Mais pas le seul. Pour pouvoir bien exploiter la GT3 RS, il faut tourner souvent sur circuit. Une quinzaine de sorties par an pour apprivoiser le porte à faux arrière et progresser. On s’approche d’une voiture de compétition qui peut rouler sur route. Celui qui a le temps et le budget pneus / essence (4 Pilot sport cup coutent 1 500 euros et ils tiennent 3 journées sur circuit) pourra tirer toute la quintessence de la GT3 RS. »

Sport-cars.fr « Et dans ce cas, qu’apporte de plus la GT-R ? »

Philippe :  » La FACILITE. Avec quelques bases de pilotages (acquises au sein du Club BMW .fr), on peut très très vite l’exploiter à 90 voir 95% de son potentiel ! C’est une chose que je n’avais jamais vue avant ! Les 4 roues motrices aident beaucoup avec ses transferts de puissance. La voiture pardonne beaucoup. Avec beaucoup de prévenance, elle accompagne le pilote. On a l’impression d’être sur Gran Turismo 5. Sauf que là on a les « G ». Au bout de 10 tours de pistes, on est en mesure de faire un temps là où il faut les 3/4 d’une journée pour arriver au même résultat avec la Porsche. La GT3 RS est un rasoir et la GT-R un couteau Suisse multi-usage ! »

Sport-cars.fr « Et s’il ne devait en rester qu’une ? »

Philippe :  » Ce serait………………………………….

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la Nissan GT-R« 

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